Etoudi 2018: les instructions de Beti Assomo aux services de sécurité

Sur instruction du chef de l’Etat, le MINDEF, Joseph Beti Assomo a présidé hier une réunion spéciale d’évaluation sécuritaire en prélude au rendez-vous du 7 octobre.

La consultation électorale du 7 octobre prochain aura lieu sur l’ensemble de territoire national. C’est le défi que se fixent les forces de défense et de sécurité, au regard du contexte sécuritaire qui prévaut dans certaines régions du Cameroun. Le ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense (MINDEF), Joseph Beti Assomo, l’a réitéré hier à Yaoundé.

C’était à l’ouverture de la réunion spéciale d’évaluation sécuritaire en prélude au rendez-vous du 7 octobre, tenue sur haute instruction du chef de l’Etat, chef des armées.

Autour de Joseph Beti Assomo, outre les deux secrétaires d’Etat auprès du MINDEF, le ministre de l’Administration territoriale, par ailleurs secrétaire permanent du Conseil national de sécurité, Paul Atanga Nji, le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, le directeur général de la Recherche extérieure, Léopold Maxime Eko Eko, les officiers généraux, commandants des cinq régions militaires interarmées et de gendarmerie, entre autres.

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Quelques minutes avant le huis clos, le MINDEF, dans son allocution d’ouverture des travaux, a indiqué les objectifs de la concertation de Yaoundé : faire le diagnostic de la situation sécuritaire au plan national, mais surtout proposer des mesures à mettre en œuvre afin de garantir le bon déroulement du scrutin présidentiel.

Car, le vœu du chef de l’Etat est que soit assurée la paix, l’ordre public, la cohésion entre Camerounais avant, pendant et après les opérations électorales. A ce titre, Joseph Beti Assomo a souligné que l’armée doit tout faire pour que rien ne perturbe ce processus.

C’est une question d’honneur, de fidélité et de loyauté pour les forces de défense et de sécurité. En outre, le MINDEF a appelé à la mutualisation des moyens et d’expertise entre les forces de défense, les éléments de la police et ceux de la DGRE, pour un travail complémentaire et efficace.

D’autres « sujets dignes d’intérêts et sans liens apparents avec la présidentielle » ont également été débattus. Il s’agit par exemple des mesures à prendre en vue de la rentrée scolaire et académique prochaine. Au sujet du moral des troupes au front, Joseph Beti Assomo a confié que « les comportements des éléments sont bons, en dépit des cas isolés d’indiscipline. » Ce, malgré des attaques malveillantes et anathèmes visiblement planifiées, dont est victime l’armée camerounaise, notamment sur les réseaux sociaux.

« Elle ne sera pas utilisée pour déstabiliser le pays et les institutions. Et le moral des éléments n’est nullement gêné ou atteint par ces attaques », a martelé le MINDEF. Pour ces cas d’écarts de comportements, lorsqu’ils sont avérés sur la base des enquêtes approfondies, ils sont et seront sanctionnés sans complaisance.